Le chercheur et sa recherche :
Roy Turkington a commencé sa carrière scientifique à l’Ulster University, dans son Irlande du Nord natale, où il a obtenu un baccalauréat en science. Peu de temps après, il joignait la Bangor University (Wales) où il a effectué son doctorat avant de traverser l’Atlantique et d’accepter un stage postdoctoral à l’University of Western Ontario. Il s’est joint au corps professoral de l’University of British Columbia en 1977. Il y a travaillé 37 ans, prenant sa retraite en 2015. Roy Turkington est d’abord un phytoécologue qui a effectué des recherches sur le terrain dans une grande variété d’écosystèmes incluant non seulement la région de Kluane en Arctique, les prés de chênes de Garry sur l’Île de Vancouver et les prairies du centre de la Colombie-Britannique, mais allant jusqu’au désert du Néguev en Israël et jusqu’aux forêts du sud de la Chine (Fraser et coll. 2016). Ses nombreuses années de recherche se sont concentrées sur une question fondamentale en écologie : pourquoi retrouve-t-on certaines espèces à certains endroits, et comment fonctionnent les communautés qui en résultent? Pour répondre à cette question et à des questions connexes, il a combiné études sur le terrain et en parcelles expérimentales (certaines atteignant 1 km2) pour tester les principaux déterminants de la structure communautaire tels que la compétition, le stress et les perturbations.
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Le chercheur À peu près tout ce que l’écologie moderne connait du Serengeti résulte des recherches initiées par A. R. E. (Tony) Sinclair, membre de la Société royale du Canada (MSRC) et de la Société royale anglaise. Tony a grandi en Tanzanie, où se trouve le parc national du Serengeti. Bien qu’il ait quitté la Tanzanie à 10 ans pour le pensionnat puis l’université en Angleterre, il a continué d’y retourner passer ses vacances. Il a vécu à temps plein dans le Serengeti durant ses études doctorales portant sur le buffle d’Afrique et supervisées par Nikolaas Tinbergen, éthologue à Oxford. Après avoir obtenu son doctorat en 1970, il s’est marié et, avec sa femme Anne, il est retourné au Serengeti soutenu par une bourse postdoctorale de trois ans de l’OTAN. Au total, Tony a vécu dans le Serengeti pendant 8 ans. Il l’a quitté lorsque le pays est devenu politiquement instable pour se rendre à Darwin, en Australie afin d’étudier les buffles d’Asie à titre de chercheur du CSIRO. Après moins d’un an, son emploi s’est toutefois envolé avec la ville de Darwin, complètement détruite par le cyclone Tracy le jour de Noël 1974. Les stagiaires de sauvetage de données :
Le chercheur Le professeur George H. La Roi (1936-2018) a consacré sa vie professionnelle à élucider le fonctionnement écologique des forêts boréales du Canada. Il a obtenu son diplôme de premier cycle au Lake Forest College dans l’Illinois, où il a également rencontré sa femme, Nanci. Ses études supérieures à l’Université Duke, sous la direction du professeur Henry J. Oosting, l’ont entrainé dans une la folle aventure de l’étude des tendances biologiques des forêts d’épinettes blanches et d’épinettes noires le long du large gradient géographique s’étendant de l’Alaska à Terre-Neuve. Le projet Le stagiaire en sauvetage des données : Jonathan Diamond L’hirondelle bicolore (Tachycineta bicolor) est l’un des oiseaux les plus familiers et les plus communs de l’est de l’Amérique du Nord. Bien qu’il niche normalement dans des cavités d’arbres creusées par d’autres espèces comme les pics, il accepte également facilement les nichoirs. Depuis 1974, Oiseaux Canada surveille environ 300 nichoirs d’hirondelles bicolores dans 4 sites autour de la réserve de la biosphère de Long Point, en Ontario. Chaque année, de mai à juin, des assistants et assistantes de recherche bénévoles vérifient quotidiennement le contenu des nichoirs et baguent les adultes et leurs petits. Jusqu’aux années 2000, l’étude était dirigée par David Hussell (ministère des Richesses naturelles de l’Ontario et Oiseaux Canada). Sa supervision a ensuite été confiée à Oiseaux Canada. La stagiaire de sauvetage de données : Nadia Páez
Conservation de la nature Canada (CNC) est un organisme sans but lucratif pour la conservation des terres. Dans le cadre d'évaluations de référence et de projets de suivi, CNC recueille des données sur certaines espèces depuis plus de 30 ans en Alberta. Ces registres d'espèces avaient une grande valeur potentielle pour la province de l'Alberta. Cependant, ils étaient stockés dans une base de données privée de CNC pas compatible avec les deux référentiels provinciaux de la biodiversité : la base de données «Fisheries and Wildlife Management Information System» (FWMIS) et le «Alberta Conservation Information Management System» (ACIMS) pour les enregistrements de plantes et d'invertébrés. La stagiaire de sauvetage de données : Yue Yu La forêt canadienne a été fortement pulvérisée avec des pesticides nocifs dans le passé, et les effets négatifs de ces anciennes applications persistent aujourd'hui. Mon projet de stage en partenariat avec le professeur Christopher Edge et Shane Heartz (Ressources naturelles Canada) visait à numériser et à résumer systématiquement les informations historiques concernant les pulvérisations au Nouveau-Brunswick, Canada. |
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